UCIL - Tribune de Lyon : pas de contrôle automatique de la ZFE avant fin 2024.
Alors que la Zone à faibles émissions est appelée à s'étendre et à se renforcer, la Métropole de Lyon ne pourra pas en contrôler le respect de manière automatisée avant deux ans au mieux, ce qui agace son président Bruno Bernard.
Élaboré depuis 2020 sous l’égide de l’État, le troisièmePlan de protection de l’atmosphère(PPA) a été officiellement signé par le préfet de région et du Rhône Pascal Mailhos en compagnie de ses homologues de l’Ain et de l’Isère ce jeudi 24 novembre.
35 actions sont prévues sur un périmètre élargi comptant 167 communes, dont 79 nouvelles, à cheval sur trois départements et la Métropole de Lyon, soit près de 1,75 million d’habitants.
Objectif : améliorer la qualité de l’air de l’aire métropolitaine lyonnaise. Invité à s’exprimer au pupitre de la préfecture du Rhône, le président de la Métropole de Lyon Bruno Bernard s’est félicité des «avancées réelles» permises par le document, notamment en ce qui concerne le secteur industriel, malgré quelques réserves, notamment vis-à-vis de l’agriculture, «encore loin du niveau de contrainte nécessaire».
«Dès le mois de juillet 2020, j’avais interrogé Barbara Pompili qui m’avait alors annoncé mi-2022, puis maintenant on parle de fin 2024 au mieux. Tout ça n’est pas très sérieux. On nous impose de déployer des zones à faibles émissions et on ne nous donne pas les moyens de les faire respecter», a-t-il regretté en marge de l’événement.