Dépôt de garantie, éventuels frais d’agence immobilière, assurance habitation… En plus du loyer, un locataire a de nombreux frais à payer. Tour d'horizon.
Vous voulez louer un bien ? Découvrez les frais et coûts qui incombent aux locataires.
1. Le montant du loyer et des charges.
Un locataire doit payer tous les mois un loyer. La date à laquelle il doit être versé au propriétaire est indiquée dans le bail. Même en cas de litige avec son propriétaire bailleur, le locataire doit continuer à payer son loyer.
S’il est noté dans le contrat "loyer charges comprises", cela signifie que le montant comprend tous les mois les charges locatives comme les frais d’entretien des parties communes de l’immeuble, parfois les dépenses d’eau et d’électricité…
Chaque année, le propriétaire doit procéder à leur régularisation, à la hausse (en demandant un complément au locataire) ou à la baisse (en lui remboursant le trop-perçu), sauf si ces charges sont payées par le locataire sous forme de forfait.
2. Le dépôt de garantie.
Lors de la signature du bail, le propriétaire demande au locataire le versement d’un dépôt de garantie. Cette somme d’argent sert notamment à payer les réparations des éventuelles dégradations constatées dans le logement à la fin du bail.
Le montant du dépôt de garantie ne peut pas dépasser un mois de loyer (hors charges) dans le cadre d’un logement loué vide et deux mois de loyer pour un logement loué meublé.
3. Les frais d’agence.
Des frais sont à payer si le propriétaire fait appel à une agence immobilière.
Depuis la loi Alur, les règles de répartition des frais d’agence ont été modifiées, qu’il s’agisse d’un logement loué vide ou meublé. Certaines charges (frais de constitution du dossier de location, de rédaction du bail…) sont partagées entre le bailleur et le locataire.
Mais ces frais sont plafonnés. Le montant toutes taxes comprises réclamé au locataire ne peut pas excéder le montant demandé au bailleur et doit être inférieur ou égal à un plafond par m2 de surface habitable selon où est situé le logement :
. en zone très tendue (Paris, etc.), le plafond est fixé à 12 € par m2de surface habitable.
. en zone tendue (notamment les territoires soumis à l’encadrement des loyers), le plafond est fixé à 10 € par m2 de surface habitable.
. hors zone tendue, le plafond est fixé à 8 € par m2 de surface habitable.