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UCIL - Les patrons des discothèques disent leur blues au ministre.

Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué chargé du Tourisme et des PME, a échangé samedi soir à Lyon avec des acteurs du monde de la nuit, pour préparer au mieux la réouverture des discothèques, le moment venu. Mais le feu vert pourrait encore se faire attendre.

Il est venu écouter et soutenir, Jean-Baptiste Lemoyne. Le ministre délégué chargé du Tourisme et des PME, a réuni ce samedi soir, à Lyon 2e, des patrons de discothèques, « à l’heure où, d’ordinaire, vous êtes sur le pont pour préparer l’accueil des clients », a-t-il déclaré. A ses côtés, une dizaine de patrons, à l’image de Thierry Fontaine, par ailleurs président de l’Umih (1) du Rhône et président national de l’Umih nuit ; dirigeant de discothèques lui aussi.

« Pour avancer, il faut jouer carte sur table », a lancé le ministre, « comme tout le monde, ce dont vous avez envie, c’est de travailler ». Après une fermeture de seize mois aux premiers confinements et une nouvelle fermeture pour l’heure prévue jusqu’au 24 janvier, tous ne veulent en effet qu’une chose, pouvoir se projeter. Et le plus tôt sera le mieux.

« En termes de calendrier, c’est ce (samedi) soir compliqué de donner une perspective », a précisé le ministre, « il y a un Conseil de Défense jeudi matin, il n‘est pas exclu que l’on doive reconduire encore un peu les mesures pour certains secteurs ». Pas de date, donc, pas encore de lumière au bout du tunnel, mais le ministre est venu prendre le pouls de la profession, qui aura besoin d’un délai pour rouvrir et se projeter ; parler soutien économique.

 

« On vous doit de la visibilité »

Alors, quid des conditions à envisager le moment venu ? La perspective de la règle de la « 2G + », qui implique trois doses de vaccin mais aussi un test pour les clients, fait froncer les sourcils. « Penser que des jeunes vaccinés 3 doses, vont se faire tester avant de sortir, je n‘y crois pas », a estimé Thierry Fontaine.

La profession craint une désertion de la clientèle et une impossibilité de recréer de la trésorerie en vue de l’été, qui est traditionnellement la période la plus creuse pour les acteurs de la région. « On va redémarrer en se disant : ‘Je ne vais pas passer l’été’ ». « On vous doit de la visibilité », a conclu Jean-Baptiste Lemoyne, ajoutant : « On reviendra vers vous au plus vite pour donner de la perspective ».

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