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UCIL - Environnement Magazine : impact environnemental des supports de communication papier et numérique ?

Bobines Papier

La Poste Solutions Business a publié, le 15 octobre dernier, une étude comparative de l’impact environnemental des communications papier et numérique.
Le groupe La Poste a confié au cabinet Quantis, la réalisation d’une Analyse de cycle de vie (ACV) de ses communications papier et numérique. Le but de cette analyse était de comparer l’impact environnemental des supports de la relation client – mailing, flyer, facture... – dans leur version papier et dans leur version numérique.
« L’ACV, effectuée sur cinq scénarios (publicité pour une marque automobile, catalogue d’une marque de mobilier, prospectus pour une chaîne de restauration, promotion d’une enseigne de distribution et facture d’électricité), a mesuré selon 16 indicateurs, leur impact respectif sur l’environnement et la qualité de vie », explique le groupe La Poste dans un communiqué. Ces 16 indicateurs sont répartis dans cinq catégories : l’impact sur les écosystèmes, les ressources, la santé humaine, l’utilisation de l’eau et le changement climatique.

Les solutions dématérialisées : un impact sous-estimé.
Les résultats de cette ACV révèlent que « les solutions papier ont un impact comparable, voire plus favorable sur certaines dimensions, à leur équivalent numérique ». Par exemple, pour la publicité d’une marque automobile, l’ACV souligne qu’un mailing papier a un papier 1,7 fois inférieur sur l’appauvrissement de la couche d’ozone, comparé à un emailing. « Le papier est plus favorable que le numérique pour 13 indicateurs environnementaux sur 16 », précise le rapport de Quantis. Autre exemple avec le catalogue d’une marque de mobilier : « Un catalogue adressé a 3,7 fois moins d’effets sur l’eutrophisation de l’eau douce qu’un site web », souligne l’ACV. Pour une facture d’électricité, le papier est là aussi plus favorable que le numérique pour 9 indicateurs sur 16. « Une facture papier utilise 2,5 fois moins de ressources fossiles qu’une facture numérique », est-il précisé.

Optimisation de l’hébergement et limitation des flux.
Pour La Poste, cette étude permet de faire émerger des leviers d’optimisation. Trois pistes principales ont été identifiées pour les solutions papier. A savoir l’amélioration du ciblage et l’adressage des campagnes de communication afin de « maximiser le taux de lecture pour éviter les envois inutiles » ; le travail sur la nature du papier ; et la réflexion sur le procédé d’impression. « Limiter les aplats de couleur et l’utilisation de pelliculage contribuent à réduire l’impact », détaille par exemple le groupe.
Côté numérique, La Poste a déterminé trois leviers et en premier lieu l’optimisation de l’hébergement, qui représente 65% de l’impact environnemental des solutions numériques. Il s’agit ainsi de « réduire le nombre de serveurs et héberger dans des data centers moins énergivores, de localiser les data centers dans des territoires au mix énergétique peu carboné, de réduire le poids des emailings, applications, vidéos hébergées sur les infrastructures numériques, ou encore éco-concevoir les matériels ». Par ailleurs, le groupe prévoit de travailler à l’amélioration de la phase de transmissions en réduisant le poids des documents à envoyer et à la limitation des flux de données liés au marketing digital.

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