Très présent sur le front du Covid-19, le Lyonnais bioMérieux vient de connaître une nouvelle avancée : le spécialiste du diagnostic in vitro vient d’obtenir le marquage CE pour son test Sars-CoV-2 Respi R-Gene.
« Ce test à haut débit, pouvant être utilisé sur des plateformes de biologie moléculaire présentes dans les laboratoires hospitaliers comme de ville, permet la détection simultanée du Sars-CoV-2 et des virus de la grippe A et B », précise l’entreprise.
Ce test, qui est disponible en Europe et dans tous les pays reconnaissant le marquage CE, inclut un contrôle cellulaire afin de vérifier la qualité de l’échantillon.
Il permet aussi l’identification de deux autres agents pathogènes circulant de manière concomitante et impliqués dans les pathologies respiratoires de l’enfant et des personnes âgées, à savoir le virus respiratoire syncytial humain (VRS) et le métapneumovirus humain (hMPV).
« La symptomatologie des infections dues aux virus respiratoires est souvent semblable mais la prise en charge des patients peut être différente », explique François Lacoste, directeur exécutif R&D, en soulignant l’importance « d’identifier précocement d’autres pathogènes associés aux maladies respiratoires […] afin d’adapter la prise en charge clinique et limiter la circulation de ces virus ».
Ce qui peut être utile actuellement, de nombreuses pharmacies étant en rupture de stock de vaccins antigrippe, actuellement en France.
Et détail intéressant dans les circonstances actuelles : le nouveau test du laboratoire lyonnais à résultats multiples comporte un dispositif de contrôle capable de vérifier la présence d’une quantité suffisante de cellules dans le prélèvement pour en assurer la qualité.
Le coût de ce nouveau test n’a pas été communiqué par le laboratoire.
Porté par ses tests de dépistage du virus Covid-19, le groupe bioMérieux a vu son chiffre d’affaires bondir de 20,9 % (+ 26,5 % à périmètre comparable) à 789,4 millions d’euros au troisième trimestre.
Vu ces bons résultats, l’action bondit de 49 % à 118 euros depuis le 1er janvier 2020. Il a encore gagné 3,41 %, en Bourse, vendredi 18 décembre.
