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Covid-19 - UCIL - Progrès : moustique tigre pas vecteur du covid-19.

Pour les spécialistes, le risque que le moustique tigre puisse transmettre le coronavirus est « écarté. » Ils rappellent néanmoins quelques « gestes barrières » pour éviter sa prolifération.
 

Le moustique tigre n’est certainement pas confiné en Loire et Haute-Loire, départements classés en vigilance rouge depuis le 25 avril.

Mais les spécialistes sont clairs sur le sujet : l’insecte ne transmet pas le Coronavirus en piquant. Solenn Regnault, chargée de mission environnement pour l’ARS l’explique : « Le Covid-19 et autres virus respiratoires de type SRAS se transmettent par voies aérosols et non par voie sanguine. Selon nos connaissances actuelles, le sang n’est pas vecteur, donc le risque qu’un moustique ne le transmette est écarté. »

Le risque de transmission de maladies telles que la dengue et le zika lui, demeure : « Il est vrai que la suppression des vols vers les DOM-TOM limite l’arrivée de personnes malades qui pourraient se faire piquer et en conséquence cela réduit la chaîne de contamination. »

Des gestes barrières.

À l’image des mesures sanitaires actuelles, il est recommandé de mettre en pratique des gestes barrières afin de limiter la prolifération de cet insecte indésirable, généralement présent de mai à octobre.

« On oublie souvent qu’un moustique tigre pique à 150 mètres maximum de son lieu de naissance. Il faut limiter ses lieux de pontes en adoptant quelques gestes simples. Entretenir son jardin en cette période de confinement est une excellente chose pour lutter contre son développement ! »

Limiter la présence d’eau stagnante

Rémi Foussadier, directeur général de l’Entente interdépartementale pour la démoustication (EID) donne quelques conseils en ce sens : « Il faut nettoyer et protéger ses réserves d’eau et bacs de rétention. Bien les couvrir pour les rendre inaccessibles. Veiller au bon écoulement des gouttières pour éviter l’eau stagnante. Et bien prendre soin de vider régulièrement tous les petits contenants comme les pots de jardin ou les écuelles par exemple. »

La sécheresse actuelle qui sévit dans notre département limite la présence d’eau : « Le manque d’eau nuit au moustique car il réduit considérablement le nombre de gîtes où il peut venir pondre. Néanmoins, la chaleur accroît sa vitesse de croissance. » Peu de risque donc, de voir le moustique tigre disparaître de nos territoires.

Moustique tigre : les établissements de santé sous surveillance.

Les dispositifs et diagnostics anti moustiques tigres sont renforcés dans les hôpitaux, cliniques et autres établissements de santé disposant d’accueil d’urgences durant la saison chaude. « De mai à novembre, tout est mis en place pour éviter la présence de cet insecte dans des lieux où des personnes porteuses de maladies telles que la dengue, le chikungunya ou le zika », explique Solenn Regnault, chargée de mission environnement de l’ARS « afin de couper la chaîne de contamination. » Par exemple, des pièges pondoirs sont installés et vérifiés tous les mois, afin de vérifier s’il y a eu ponte, ou pas.

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